LIEN AVEC LE MOUVEMENT LYCEEN

Il est clair que la question de la gratification n'est pas une reponse a la precarité des etudiants.Pour moi c'est une valorisation du travail qui est produit durant le stage. Malheuresement cette valorisation dans notre societe se fait par l'argent. Il y a en ce moment des personnes dans le monde entier qui manifestent ou qui sont dans la rue pour un autre combat, la FAIM, parce qu'ils n'ont plus de quoi se nourrir. Bref c'etait juste pour preciser le contexte actuel. Au dela de la france les choses s'activent aussi. La manifestation du 13 Mai peut servir aussi d'appel aux lyceens, salaries, ouvriers... autour de nos revendications, nous les tsf. C'est le principe de solidarité si les lyceens, ouvriers, salaries, et les autres qui sont les bienvenues nous soutiennent, nous les soutiendront a notre tour. A nous futur travailleurs sociaux de monter notre mouvement social pour qu'on soit rejoint par le maximum de categories de personnes et a nous de soutenir aussi les autres causes. Il faut je pense faire un appel national pour le 13 mai avec comme mot d'ordre solidarité autour des travailleurs sociaux en formation. Afin que cette appel soit comme un cheval de troie c'est a dire qu'elle rassemble en faite toutes les personnes qui ont envie de creer quelquechose autour de cette journee qui peut etre historique!

Je vois très bien ce que tu veux dire Julien, mais si nous ne soutenons pas leurs luttes aujourd'hui, ils ne soutiendront pas la notre demain ...

Nous ne sommes aps les premiers à avoir entamé le mouvement de mécontentement, donc je pense que c'est plutot à nous de soutenir et de nous rallier à d'autres ... Pour qu'ils fassent la meme chose en retour.

Solidairement.

Jeanne.

C'est un peu l'histoire de la poule et de l'oeuf lequel est arriver en premier. Bref aucun appel a ete fait de la part des lyceens, alors que si on profite de cette journee du 13 Mai pour faire un appel Nationale, ce serait une premiere etapes dans la solidarité avec les autres mouvements.

Juste il va falloir se decider assez rapidement concernant les lyceens car:
D'ores et déjà, dix-huit organisations du secteur de l'Education -parmi lesquelles la FSU, le Sgen-CFDT, l'Unsa, l'UNL, la FIDL, la FCPE (parents d'élèves) ou encore le syndicat étudiant Unef- appellent à deux journées de mobilisation les 15 et 24 mai contre les suppressions de postes, les restrictions budgétaires, et la réforme du bac professionnel.
Dans une déclaration commune, elles invitent à amplifier le mouvement, dès le retour des vacances de printemps, "contre les conséquences du désastreux budget 2008". De son côté, la FSU appelle une manifestation nationale à Paris le dimanche 18 mai.
Si on envisage un front unie il faut le faire rapidement afin qu'il puisse aussi s'organiser et transmettre les informations nationalement!
La proposition peut etre de faire un appel au 13 Mai pour une solidariité des tsf!!

Je pense qu'il faut commencer à lancer le sujet en AG dès la rentrée, et voir au niveau national si les écoles de tsf adhèrent ou non à cette idée de solidarité entre les luttes ...

Après, il faudrait contacter dans chaque coin les représentants des syndicats de lycéens/profs/parents d'élèves ...

"contre les conséquences du désastreux budget 2008", bein c'est pour nous aussi alors ...

Je ne voulais pas créer de fausses polémiques genre la poule et l'oeuf:oops: , juste que je pense aussi qu'ils sont supérieur numériquement, donc le mouvement se fera plus facilement de nous vers ex que l'inverse. Mais c'ets seulement mon point de vue.

Sinon, je ne sais pas si y'a moyen de booster les étudiants pour qu'ils reprenent leur mouvement. Dommage qu'on ait pas été touchés en même-temps (nous, ceux de la FAC te les lycéens), mais c'était surment fait pour éviter une mobilisation générale ... Raison de plus d'en mener une !

Solidairement.


Jeanne.

nouveau venu sur ce forum je m'autorise à féliciter les uns et les autres pour le travail effectué jusqu'à alors: Talence, Montrouge, le forum. Que des réussites...

Pour ce qui est de l'avancée des différents mouvements,j'ai mon petit avis sur la question.

Ne nous trompons pas de débat, ce qui est en jeu aujourd'hui et la considération des individus et le respect des droits primaires et fondamentaux: liberté d'expression, de circulation, de travail, de logement, de combler les besoins primaires, d'éducation et de formation (!).

Ainsi, derrière les revendications de chacun me semble se cacher la réclamation d'une liberté d'accés à ces droits portés par les textes fondateurs de notre République (DDHC 1789 et Constitutions de 1946 et 1958). Nous sommes tous et toutes pour un retour à l'être et à l'être ensemble, tous et toutes ensembles et une accalmie de cette société de l'avoir.
Ainsi, pour ce qui est du Travail Social et de nos revendications, je trouverais fort dommage que cela s'arrête à une minable gratification. Ainsi, ce n'est pas 398,13 euros par mois qui régeleront les probléme de précarité. Vous vouez finir vos formations engagées, on vous offre du temps pour réfléchir à vos emplois de demain semblent dire (sans le vouloir bien sûr) les législateurs et autres élus de tous bords. derrière cette gratficiation ainsi n'oublions pas les réforme des diplomes donnant plus de pouvoir aux terrains et donc aux employeurs (comme la Loi LRU en donnent aux financiers), la casse de la CC66, les Loi sur la pRotection de l'Enfance et sur l'Egalité des chances avec les bases éléves et le retour au goût du jour de la délation, les Etablissements Pénitentiers pour Mineurs, les Centres Educatifs Fermés,...
Commençons à discuter avec les professionnels de véritables bases de revendications pour le social de demain, autorisons nous à penser imaginer, rêver, proposer,..;
Pour ce qui est de la précarité étudiante, luttons efficacement à l'accés aux études par l'argent et réclamons avec les autres secteurs un véritable Revenu Minimum Etudiant, seul outil de lutte contre la précarité et seul outil égalitaire dans l'accés aux formations.
Trouvons des bases de réflexion pour la société telle que nous la voulons demain, nous voulons avoir la prétention d'être des "spécialistes de l'accompagnement", alors proposons des bases sociales pour tous et arrêtons de penser à nos individualités respectives.

Pour tout ça nous avons besoin de temps, nous n'avons plus de stages donc ous avons du temps. Nous perdons une partie de notre formation, nous pouvons gagner du temps de trans- formation (principe des bonnes vieilles formations en alternance que nous ne voulons pa voir disparaître).

Pour ce qui est de nos actions: nous devons je pense continuer à exprimer nos revendications et notre ras le bol de notre côté mais ceci n'empêche pas de nous retrouver par instant tous secteurs mélangés pour des manifestations de masse (qui ne suffisent d'ailleurs plus témoins en sont les mobilisations contre le CPE et la Loi LRU).

Mais pour tout cela, il faut oter la frilosité et se permettre d'exprimer ces idées, de penser, de rêver,...

Cnstruisons notre mouvement sur des bases solides et durables et nous aurons demain un outil capable de nous défendre face ux grosses machineries des hautes sphéres. Autorisons nous l'existence...

Pour le RME, pour le respect et la considération des spécifités de chacun, pour la défense de nos droits fondamentaux, battons nous et proposons de nouvelles orientations au lieu de corriger tant bien que mal les solutions défectueuses que l'on nous jette en pâture.

Pardon pour la longueur du message, mais j'avais besoin...

Que chacun, suivant son libre arbitre, décide de défendre tel ou telle cause n'est pas un problème.

Je voudrais rappeler deux ou trois petites réalités avant de changer le monde:

La coordination nationale du 11/04/2008 ne nous a pas permis de dégager des revendications communes entre travailleurs sociaux en formation en ce qui concerne le seul sujet du décret 2008-96 du 31 janvier sur la gratification des stagiaires pour les stages de plus de trois mois.


Il n'y a, jusqu'à preuve du contraire, pas encore d'unité nationale des tsf (même si elle en construction active), de représentation nationale.


Lorsqu'on parle des DDHC et 46 ou 58 et qu'on ne parle de thème qui ne touchent (au sens propre comme au figuré, c a d révolte) les travailleurs sociaux peut-on prétendre les droits fondamentaux. Mon avis c'est que non. Cela montre juste que dans notre secteur, qu'est le travail social, il y a déjà suffisamment de travail et de flou et que nous devons voir nos ambitions en fonction de moyens.

Nombres de mouvements partent tous les ans, en voulant changer le monde ou la France (je ne le critique pas, loin de là...) mais chaque année, une fois que le printemps est passé, que l'été est passé et que l'automne arrive, le mouvement a disparu, n'est plus audible. En voulant jouer sur du global on s'éparpille sans même renforcer le centre du mouvement.
Qu'est-ce que le centre du mouvement? ce sont tous les tsf, qui ne sont pas aussi militants que certains (là encore, pas de jugement de valeur) et qui à force de suivre des personnes, des idées, des mouvements dans lesquels ils ne se retrouvent plus, finissent logiquement par abandonner. Je le sais pour l'avoir vécu. Tous les jours il faut tenir les étudiants au courant et agir sur ce pourquoi ils nous permettent de les représenter, et de coordonner.

Le RME aujourd'hui parait pour nombres de tsf une utopie. Soit, c'est un constat. Comment défendre un thème auxquels les étudiants ne croient pas?

Ensuite, ce n'est pas UNE FOIS, qu'il faut être là, qu'il faut se faire entendre. La réalité c'est qu'aujourd'hui on est dans la merde, et que demain, de la merde il va encore en pleuvoir, et un peu plus après demain. Notre seule solution, selon moi, c'est de nous organiser sereinement pour avoir un mouvement pérenne et utile. Si on vise trop haut on risque de se brûler les ailes et nous en serons entièrement responsable.


Il y a une urgence, la gratification qui met en danger nos formations et professions.

Il y a un besoin, avoir une coordination nationale pour nous, tsf, pour mieux communiquer, agir, réfléchir, mais aussi pour devenir de réels interlocuteurs.

La gratification et le mouvement nous prenne suffisamment d'énergie, le stock de piles s'épuisent déjà pour ces deux items et nous voudrions en fournir encore plus? maintenant? sur d'autres causes? dans d'autres mouvements?

J'appellerais ça se tirer une balle dans le pied. Ce n'est que mon avis.

Pour moi ne pas vouloir s'interroger ur l'autour de la gratification, sur ce qui nous touche au plus profond de notre société, c'est fuire la réalité pour se raccrocher à un rocher plus douillet.
J'ai bien compris qu'il y vait urgence et j'ai conscience de la difficulté de mobiliser dans le Travail Social.
Mais si la gratification ne représente pas une solution si ce n'es celle de terminer confortablement sa formation pourquoi faire les forcenés?
Cela me semble pour le coup un épuisement à contre- poids.
De plus, comment peux tu te permettre de te nommer TSF sans pour autant jeter un oeil sur le contexte social ou tout simplement te montrer fataliste? Tu cultives le paradoxe?
Que vas- tu dire aux personnes que tu accompagneras quand il te demanderont comment sortir de la panade?
Qu'ils n'ont qu'à s'interroger sur leur quotidien sans interroger le contexte?
Notre lutte est politique qu'on le veuille ou non. Je n'ai pas la prétention de sauver le monde mais seulement celle de m'exprimer et de faire valoir mes droits. Si toi de ton côté tu n'en as pas l'envie n'empêche pas les autres de le faire.

Merci à toi! Et j'espére qu'à l'avenir il sera possible de se parler sans se ridiculiser... Ami Du "Travail Social".

on m'a demandé de revenir alors je reviens, mais il va falloir assumer!!

maxou je ne peux pas etre trop d'accord avec toi. je pense que ce que tu as ecrit precedemment est un ideal vers lequel nous tendons tous (ou presque) mais que cet idéal n'est réalisable que si nous somme deja une entité forte et entendue. a l'heure actuelle, on ne nous entend deja pas sur les deux points que sont la gratification et la forme du mouvement alors je ne vois pas comment on pourrait tous tomber d'accord sur des sujets qui restent tres théoriques; nibal a raison, la priorité est de nous renforcer, et lorsque nous auront du poids, alors nous serons force de proposition et nous auront beaucoup plus de chances d'etre entendus.
et tu dis qu'il est en paradoxe mais non, au contraire, il est pile dedans: les personnes qui viennent nous voir ne nous demandent pas comment on compte revolutionner le travail social mais bien comment rendre un peu plus vivable leur vie de tous les jours! et c'est nombriliste... et humain! alors oui, on leur dira que le contexte actuel n'est pas favorable a leur situation précaire, que le gouvernement ne finance pas suffisamment (voire meme pas du tout) de quoi leur garantir un pouvoir d'achat decent malgre les promesses qui ont ete faites, mais ca ils n'en ont rien a faire! j'en ai encore eu l'exemple aujourd'hui! ils veulent du concret, pas de belles idées! les belles idées, il faut se les gader pour nous, professionnels, selon les difficultés que l'on peut rencontrer sur le terrain!!
et si toutes ces questions se trouvent sur le tapis aujourd'hui c'est justement parce que les TSF prennent en compte le contexte actuel!!!!! as tu seulement lu les themes proposés lors des ateliers de la journée du 28 mars??? as tu seulement lu les comptes rendu et le forum plus generalement pour dire qu'on tient pas compte du contexte actuel et que notre lutte n'est pas politique??

pour ce qui est de la gratification, meme question: as tu lu tout ce qui tourne autour??? les interrogations??? tout ce qui est de l'allocation d'autonomie ou du revenu etudiant?? et tu croies que si on avait que le désir de terminer "confortablement" nos etudes on aurait dit non a 400 €??? (si tant est qu'on puisse dire que cette somme permet de vivre correctement...) les questions sont la, les interrogations aussi, les reflexions, les modes d'action, tout!! mais c'est du concret! parce que si les etudiants n'ont pas les moyens de financer leur formation, si elle coute trop cher; ils arretent! et s'ils arretent, qui entrera en formation??? qui formera le travail social de demain?? je sais que ca peut paraitre idiot mais si la question financière est reglée, si les etudiants n'ont plus a vendre leur energie et le peu de temps libre qu'il leur reste pour manger, ils seront plus disponible pour lutter, pour construire le mouvement, pour le faire durer....
et comme qui dirait; il faut bien commencer par quelque chose!!

et pour ce qui est de l'energie: personne n'empeche personne de se mobiliser! c'est juste une realité de dire que certains se mobilisent pour 20, que c'est fatiguant et que quand on assiste a des journées ou tout le monde se bouffe le nez et ou personne n'est capable de s'ecouter, oui ca donne envie de baisser les bras! mais nibal est toujours la, il se bat toujours alors on ne peut pas dire qu'il soit un exemple de decouragements!!


"Et j'espére qu'à l'avenir il sera possible de se parler sans se ridiculiser..." certes! et comme on dit chez moi on voit la brindille dans l'oeil du voisin mais on ne voit pas la poutre dans le sien...

Je trouve un peu dommage que les messages de "radicalisent"... Maxou particulièrement !
Comme le dit Babou, déjà si on obtient raison pour la gratification c'est une étape !
Viser trop haut c'est pas bon !

céline, arras a écrit:message à camilo: cf début de paragraphe. Sans rancune aucune?

Évidemment Céline, tkt

La gratification peut etre un tremplin pour d'autres revendications au dela du social. On se doit d'etre concret et de proposer des choses car on est dans l'urgence. Il faut cesser d'etre dans la negation il faut qu'on arrive a avoir une force de proposition dans notre debat qui est constructif mais le temps joue en notre defaveur. Tous le monde semble d'accord pour evoquer le fait que les etudiants sont dans une situation precaire. Un appel a la mobilisation autour des tsf semble utopiste pour le 13 mai.
On peut proposer un appel national des etudiants autour du theme de l'enseignement ou on peut inclure les lyceens et nos revendications.
En tous cas il faut absolument trancher et prendre des decisions car le temps est contre nous si on veut mobiliser des personnes au dela des tsf.
Il est venu le temps des propositions alors proposé des choses concretes! Pour avancer avant le 13 Mai!

julien: d'accord avec toi!
vince: moi c'est BOUbou

OK avec toi, Julien.

A ceux qui parlent de radicalisme ou d'utopisme, il ne tient qu'à nous de tout faire pour tendre à le stransposer à la réalité ...

Parce que quand on regarde tous les petits mouvements de protestations, si on se mettait tous ensemble, ce serait une grande révolte ... Voire une petite révolution.

De toute façon, je pense que ça va péter. Plus le mouvement qui va s'étendre comptera de personnes, moins il sera violent - donc quelque part radical.

Mais, c'est un autre sujet. Enfin, c'est le meme, mais pas à voir encore tout de suite maintenant. Construisons du concret, mais n'oublions pas de nous projeter dans les lendemains qui nous attendent.

De toute façon, meme en tant que futurs TS, nous pouvons frémir ... Nous qui sommes peu à peu transformés en flics, acteurs du Control Social.

Mais, bref, oui, discutons en A.G et construisons, avant d'aller plus loin ... Si possible.

Pas d'accord...

ps : exuse boubou !

Le RME aujourd'hui parait pour nombres de tsf une utopie. Soit, c'est
un constat. Comment défendre un thème auxquels les étudiants ne croient
pas?

Simplement en leur expliquant qu'il existe dans certains départements!!

hello !
si tu attends une réponse a ton message, moi, j'y crois:!: :
je pense que de faire de la gratification (ou plutot la problematique que souleve celle ci ) notre cri de soulevement peut amener a fédérer un peu plus les etudiants en travail social (et pas que, j'espere) afin de s'unir (ré-unir?) en masse pour porter plus fort et plus visiblement nos anciennes et futures revendications...

(version simplifiée afin d'être compris !)

ciao !



ps: désolé j'abuse des ptites icones mais ca me plait vraiment ces ptits machins !