cumul assedics

une petite question qui me taraude par rapport aux assédics. J'ai contacté les assedics de Montpellier à propos de cette gratification. Je leur ai doné le texte de loi, le numéro de la circulaire, etc...
Leur réponse: ce n'est pas un salaire, il ne s'agit pas d'emploi, ç'est donc cumulable, il ne faut pas déclarer avoir travailler...
On vous a dit quoi de par chez vous?

c indiqué dans la circulaire que ce n'est pas obligatoire de gratifier les stagiaires bénéficiairent des assedics...après je pense que si l'entreprise veut le faire elle peut...enfin à revérifier

c'est indiqué ou dans la circulaire, j'ai vu ça nulle part...

il y a dejà pas mal de départments où les bourses et les assedics ne sont pas cumulable , et cela depuis des années.

sinon, vu que les gratifications ne sont pas assujetties aux cotisations, normalement ça peut etre cumulable.
et franchement se serait bien. car certains touchent 300 euros et d'autre 1000 euros.
mais si ça se fait, il faut que ce soit pour TOUS les departements pareils.

A l'IRTS Aquitaine, l'info qui passe actuellement n'est pas spécialement réjouissante: gratification et Assedics ne seraient pas cumulable. Reste la question de l'allocation de formation....

he bien moi, j'ai eu des infos toutes autres. apparamment, lors de l'AG de vendredi matin à l'IRTS de Loos, les ASSEDIC étaient représentés. le discours aurait été "comme la gratification n'est pas un revenu imposable, c'est cumulable".... qu'en est-il réellement?? HELP.


Quant aux magouilles de "à qui saura mieux se vendre", je ne suis pas d'accord. le décret est un texte de loi. tout stagiaire doit être rémunéré, si la grattification est bien cumulable aux aides des ASSEDIC, alors aucun stagiaire ne peut dire "je ne demande pas de gratification". Tout stagiaire sera gratifié, il y est contraint au vu de la loi.

Sinon,je voulais me manifester un peu ici pour me faire connaître. je suis étudiante en deuxième année d'E.S à l'IRTS d'Arras. j'ai pu participer à la manifestation organisée à Lille vendredi 14 mars. et je compte bien participer à toute manifestation et toute AG organisées prochainement dans la région, voir même dans le pays...

voili. bien à vous, à bientot.

je suis d'accord, la gratification est un cache misère et permet encore de voir naître de nouvelles inégalités !!

j'espère que sur le thème de la précarité étudiante du 28 mars, des réflexions et des actions solidaires vont se dégager.

nous devons nous mobiliser ensemble pour contrer ces disparités régionales en revendiquant, en tant que futurs professionnels, un droit à une allocation d'autonomie, une allocation de formation, je suis même plutôt proche du "salaire social"... à débattre !!! mais il est important, me semble-t-il, de regarder un peu plus loin que ces 400e...

solidairement

je me suis inscrite dans ce thème car j'ai pas mal de "coups de gueule" à passer. je dois dire que je ne suis pas tout à fait d'accord avec le revendications de nos amis du nord, de la bretagne et de la touraine.
il va y avoir du débat!!!!!

tu n'es pas d'accord avec quelles revendications?

maloe31 a écrit:je me suis inscrite dans ce thème car j'ai pas mal de "coups de gueule" à passer. je dois dire que je ne suis pas tout à fait d'accord avec le revendications de nos amis du nord, de la bretagne et de la touraine.
il va y avoir du débat!!!!!

Euh ouais, l'a pas compris le gars breton ! Y aurait-il un malaise ? Un peu d'explications serait, je pense, le bienvenu...

Solidairement.

je pense que nous aurons largement le temps d'en débattre le 28.
je suis d'accord avec vos revendications dans l'ensemble , (sauf sur le fait de verser les financements aux centres de formation pour que ce soit eux qui dispache) , mais je trouve que vous n'allez pas assez loin dans les revendications.
cette loi dite d'égalité des chances est en faite une loi qui créait seulement de l'inégalité.comme vous le dites, entre le privé et le public, entre les differents status des etudiants, entre les differents formations ( ME exclus).

mais il nous semble tres important de s'inquieter :
- quant à la place occupée par le stagiaire gratifié. En effet, les etablissements ne seront ils pas tentés de prendre un stagaire pour un salarié diplomé.
- le stagiaire aura t il la possiblilité de se maintenir à une place d'observateur quand cela lui paraitra plus pertinent ou formateur?
- aux vues de la réforme des diplomes et de la responsabilités plus importates des lieux de stage au sujet des stagiaires ( validation d'UF...)le fait de gratifié le stagiaire ne sera t il pas un moyen de pression pour "utiliser" le stagiaire?
- sur la garantie de faire un stage désiré et non pas où il reste de la place et quelque soit la region. c'est la question d'une formation de qualité qui est remise en cause.
- sur la pérenité du nombre de lieux de stages et de sites qualifiants à la validation des diplomes, dans leurs diversités,
- comment etre sur que des stagiaires, certes gratifiés mais à moindre couts, ne remplaceront pas à terme des éducateurs en poste, réduisant ainsi considérablement les offres d'emploi et le professionnalisme des équipes.

de plus, nous voulons que le cumul avec les assedics et les bourses soient clairement ecrits puisque la gratification n'est pas assujettie aux cotisations.
nous souhaitons que l'application de cette loi soit la meme pour toutes les régions et qu'il n'y est donc pas de disparités.
nous souhaitons que ce soit l'état qui verse les financements et non pas les régions et les departements.

le collectif IDF, le collectif Montrouge et certains etudiants de l'irfase avec qui je suis en contact partagent ces revendications.

Ce qu'il faut bien réaliser (ce qui n'est pas facile vu de la formation) c'est que les établissements ont le plus souvent plusieurs sources de financements (par exemple, plusieurs conseils généraux) Or ces différents CG se tirent la bourre pour payer le moins possible. C'est comme cela que dans bien des secteurs les éducs absents ne sont pas remplacés.

Donc les inquiétudes de maloe sont très légitimes. A moins d'une transformation radicale du mode de fiancement des établissements, les équipes éducatives (cadres compris) devront choisir entre prendre des stagiaires et remplacer les absences. Sans me mouiller beaucoup je pense que la plupart des établissements ne prendrons plus de stagiaires.

Du coup il y a deux alternatives :
Renoncer à cette gratification ou l'organiser à partir des centres de formation. Je ne comprends pas pourquoi maloe est contre!

moi j suis pour la gratification mais c'est clair qu'à l'heure d'aujourd'hui ça nous fou dans la merde pour la formation car les associations ne prennent plus de stagiaires pour un grand nombre (c'est une infos qui est tombé dernièrement). c'est pour cela qu'avec plusieurs écoles du grand nord que nous avons rencontré le 13 mars 3 revendications ressortent mais déjà OUI à la gratification :
- on veut que les pouvoirs public débloquent les fonds
- que ce décret s'étende au public et à d'autres formation qui font aussi des stages de plus de 3 mois
- et que le paiement passe par les centres de formation
En tout cas depuis hier on bouge sur nancy, aujourd'hui certains médias viennent sur notre IRTS et normalement mais c'est à confirmer le 26 nous descendons dans la rue. et le 28 à bordeaux étant donné qu'ils vont parler de la gratification un grand mouvement national va se mettre en place.

Tes inquiétudes sont légitimes mais je pense que justement le fait que la gratification soit versée aux stagiaires par l'intermédiaire des centres de formation empêcherait certains de ces problèmes.

"je suis d'accord avec vos revendications dans l'ensemble , (sauf sur le
fait de verser les financements aux centres de formation pour que ce
soit eux qui dispache) , mais je trouve que vous n'allez pas assez loin
dans les revendications.[...] quant à la place occupée par le stagiaire gratifié. En effet, les
etablissements ne seront ils pas tentés de prendre un stagaire pour un
salarié diplomé.
- le stagiaire aura t il la possiblilité de se
maintenir à une place d'observateur quand cela lui paraitra plus
pertinent ou formateur?
- aux vues de la réforme des diplomes et
de la responsabilités plus importates des lieux de stage au sujet des
stagiaires ( validation d'UF...)le fait de gratifié le stagiaire ne
sera t il pas un moyen de pression pour "utiliser" le stagiaire?
-
sur la garantie de faire un stage désiré et non pas où il reste de la
place et quelque soit la region. c'est la question d'une formation de
qualité qui est remise en cause.
- sur la pérenité du nombre de lieux de stages et de sites qualifiants à la validation des diplomes, dans leurs diversités,
-
comment etre sur que des stagiaires, certes gratifiés mais à moindre
couts, ne remplaceront pas à terme des éducateurs en poste, réduisant
ainsi considérablement les offres d'emploi et le professionnalisme des
équipes."

c'est pour cela que nous voulons que la gratification passe par les centres de formation et non par les établissements pour que la place du stagiaire ne soit pas remis en cause

ce n'est pas au centres de formation d'assumer une decison d'état. ils sont déjà dans la merde à cause de la reforme car n'oubliez pas que tous les centres de formations n'était pas pour cette reforme.

et est ce qu'une ecole de commerce ou de communication paye ses stagiaires????

c'est à l'état de payer, comme il le fait pour les infirmières.

Il faut que l'état paye! C'est si simple!!!
En réalité qui est l'état? Les régions? les conseils généraux? les DDASS?

Depuis quelque temps les centres de formations d'éducs sont passés sous la compétence des régions. Les établissements éducatifs sont (à la hache) financés soit par la sécu, soit par les CG soit par la DPJJ.
L'état (central) ne donne pas un kopeck ce qui l'arrange bien et qui donne autant de disparités sur le territoire nationnal.

Ceci pour dire que je ne crois pas qu'il soit réaliste d'imaginer un mode de financement spécifique pour les gratifications. Soit la loi impose aux régions de prendre en charge le supplément via les centres de formations, soit cette disposition va tomber aux oubliettes.

Au fait les terrains de stages ne savent même pas s'ils doivent être pour ou contre les réforme, dans leur grande majorité ils ne la connaissent même pas!

la plupart des terrains de stage ont été contaté par les syndicats qui leur ont dit de ne plus prendre de stagiaires jusqu'a nouvel ordre.