tracts

fumeurdevache Mer 18 Juin - 18:47

GRATIFIES ,

A QUEL PRIX ?

La situation est urgente !

Suite à la gratification, de nombreux stages sont gelés, interrompus ou refusés.
De fait, bon nombre d’entre nous ne pourront pas se présenter au diplôme.

La situation est préoccupante

v Mise en concurrence des stagiaires en fonction de leur statut. Les travailleurs sociaux en formation en cours d’emploi, allocataires des Assedics ne seront-ils pas privilégiés du fait qu’ils ne sont pas sujets à gratification ?

v Mise en concurrence des stagiaires en fonction du diplôme préparé. Les niveaux 4 et 5 ne sont pas concernés par la gratification réservée aux études supérieures. Seraient-il des sous travailleurs sociaux ?

v En fonction de l’expérience, s’il doit verser une gratification, un terrain de stage choisira-t-il un stagiaire inexpérimenté sortant du bac ou un stagiaire qui a plusieurs années d’expériences ?

La position du stagiaire est mise à mal

v Quelle place pour le stagiaire dans une institution qui nous paye ? OUPS, qui nous gratifie. Viendra t-il pallier au manque d’effectif ? Serait il en position de conserver sa liberté d’expression et de penser sa formation ?

v Les petites structures alternatives pourront-elles se permettre d’accueillir des stagiaires alors que leurs budgets sont déjà limités !

v Quels choix offert aux travailleurs sociaux en formation qui se trouveront contraints de se diriger vers de grosses structures ou la fonction publique ?

v Quelle place faite, à l’intérieur même de notre formation, à la découverte de secteurs, tels que la prévention spécialisée et à la diversité des pratiques et des approches ?

La casse du Code du travail

v Un stagiaire a 398,13 euros et un salarié en CDD ou à temps partiel, ne serait-il pas plus rentable que deux salariés pour des structures peut regardantes ?

v En tant que travailleurs sociaux ne semble- t-il pas paradoxal de participer à l’augmentation des emplois précaires ?

La précarité est-elle résolue ?

v En dehors de nos temps de stages quelle est la solution à la précarité grandissante des étudiants ? Est-on précaire seulement pendant nos stages ?

C’EST POURQUOI NOUS DEMANDONS :

v LA MODIFICATION DES MODALITES D’APPLICATION,

v POUR TRAVAILLER SUR UNE SOLUTION FINANCIERE PERENNE ET EGALITAIRE POUR L’ENSEMBLE DES TRAVAILLEURS SOCIAUX EN FORMATION VERSEE PAR UN ORGANISME TIERS ET RESPECTANT LE PRINCIPE DE FORMATION PAR ALTERNANCE

v PAR UNE CONCERTATION MULTIPARTITE AVEC NOTRE PRESENCE !!

L’application au 2 février 2008 du décret n°2008 -96 du 31 janvier 2008 relatif à la gratification et au suivi des stages en entreprise ainsi que la circulaire interministérielle n°DGAS/ 4A/5B/2008/67 du 27 février2008 portant sur la gratification* des stagiaires est discriminatoire ( d’un montant de 398.13 euros et valable pour les stages de plus de 3 mois à l’exception de secteur public, des étudiants en cours d’emploi ou allocataires des ASSEDICS et des Moniteurs éducateurs) et remet en cause le principe même de nos formations.

En effet, la formation des travailleurs sociaux repose sur l’alternance d’une formation théorique et pratique. Pour exemple, la formation d’éducateur spécialisé comporte 57.6% de stage.

* gratification : libéralité bénévole délivrée par un employeur à son employé.

Coordination nationale
des Travailleurs Sociaux en Formations

contacts.tsf@gmail.com

A ne pas jeter sur la voie publique !!!