Comment un centre de formation séme la division ?

Voir ses potes partir. Obligés, ils ont été obligés de partir. L’école avait pourtant promis. « Tout le monde partira ou personne », disaient encore en chœur le directeur, la directrice adjointe et le responsable de filière Educateur Spécialisé il y a quelques semaines. Où sont passés les engagements ? Où sont passées les belles phrases d’un directeur soutenant au départ que seul un mouvement étudiant serait à même de remporter la bataille d’une gratification égalitaire, lui qui se disait soit- disant porteur du mouvement envers ses collégues directeurs des autres centres de formation.
« La DRASS nous met la pression, ils nous forcent à vous faire partir à la date butoir du 9 juin sous peine de non passage du diplôme » disaient en chœur les trois « filous ». La DRASS a été consultée hier après- midi et n’a pas confirmé, il n’a jamais, pas une seule fois, été question de cette fameuse date du 9 juin. Seulement d’un départ le plus rapide possible. Le centre de formation aurait donc berné ses éléves ?
« Nous allons revoir les dates de départ en stage », disait un directeur sous pression lors du blocage de son école. Le même laissant un courrier à ses deux formateurs responsables de promotion aller au « casse- pipe » avec un courrier accordant un délai de 24 heures et se targuant de respecter le projet pédagogique de ses élèves qui eux ne réclameraient que de l’argent (« les droits afférants au décret »).
« Il n’est pas aujourd’hui question d’un alignement sur le système universitaire », disait un responsable de filière Educateur Spécialisé à six éléves venus le consulter. Le même sous les yeux de la directrice adjointe dira le lendemain que ce processus était déjà entamé. Mais nous en reparlerons plus longuement dans un prochain post.
« C’est un quiproquo, M. X ne s’est jamais positionné dans le sens d’un départ forcé le 9 juin », « Vous n’êtes pas honnête, vous auriez du nous prévenir que vous alliez voir la DRASS. L’ITS respecte ses engagements mais pas les éléves, il faut que ce soit réciproque », disait encore vendredi soir la directrice adjointe à un éléve au culot.
Toujours est- il que malgré les belles promesses et l’affichage des valeurs collectives, les belles interventions et les beaux discours, douze éléves de l’ITS partiront sous pression en stage dès lundi et mardi (6+6) pour la plupart dans le public qui ne gratifie toujours pas ses stagiaires tandis que 13 de leurs camarades n’ont toujours pas de stage et que 30 de leurs collégues refusent toujours de partir en signe de solidarité et pour continuer la lutte pour la défense de leur formation.
Alors messieurs les formateurs, directeurs adjoints et directeurs n’oubliez pas que la formation en alternance est aujourd’hui votre gagne- pain. A moins que vous protégiez déjà vos places dans un futur systéme universitaire lucratif avec l’entrée de fonds privés depuis la loi LRU….
Aujourd’hui, nous sommes quelques uns à ne plus vous faire confiance et même à voir clair dans vos petits jeux de gagne- petit. Nos valeurs ont plus de poids que votre déshonneur et nous continuerons à clamer nos idées.
Cet établissement vous l’aurez reconnu est l’ITS et M. X et Y et Mme Z, le travail social n’a pas besoin de gens comme vous mais de personnes engagées et militantes pour sauvegarder un ancien secteur qui menace de s’écrouler sous la pression de gestionnaires et financiers voulant un faire un secteur marchand et concurrentiel.

En fait vous êtes au courant ? lLe plus gros syndicat employeur du secteur l’UNIFAF a signé un accord avec l’AFORTS et le GNI au niveau du dessin des futurs qualifications des formations en alternance et professionnalisation au niveau national. Ca vous étonne ?

Suite à l'émotion constatée suite à la lecture du message écrit par nos soins ci- dessus, nous tenons à y ajouter quelques corrections et précisions:

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  Nous tenons d'abord à préciser que notre parole concerne un courant extrêmement minoritaire (un petit groupe d'individus inter- écoles) qui ne parle qu'en son nom et pas au- delà. Nos paroles n'engagent que nous et nous ne tenons pas à être considéré en tant que courant majoritaire que ce soit d'une promotion ou de la prochaine association CRAETS. Toutefois, nous tenons à rester au sein de cette association que nous pensons pouvoir tenir un rôle illustre dans les luttes sociales à venir.
  
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  Nous sommes pour qu'une minorité puisse continuer à s'exprimer sur le site TSF Actifs que nous pensons libre d'expression et tenons à ce qu'aucun amalgame ne soit fait entre notre parole et la parole majoritaire au sein de la future association CRAETS.
  
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  Nous regrettons et nous nous excusons de certaines pratiques de notre part comme la nomination de personnes à titre individuelle. Nous signalons ainsi aux administrateurs de site Tremplin qu'ils peuvent si bon leur semble faire disparaître tout ou partie du message ci- dessus.
  
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  Nous regrettons l'émotion qu'a pu susciter ce message dans l'institution ARFRIPS et tenons à signaler que ces paroles n'engageaient que nous et les personnes citées. L'e reste des formateurs de l'ITS n'ont pas eu pour nous de comportements regrettables.
  
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  Toutefois, nous tenons également à signaler que les citations dans le message initial n'ont pas été dénaturés de leur sens. La colère est à la base de cet écrit, mais nous comprenons l'émotion que celui- ci a pu provoquer et envisageons à l'avenir de signaler notre nature minoritaire et de ne plus citer nominativement de personnes qu'elles qu'elles soient.
  
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  Nous tenons également à dire que malgré l'émotion que peut susciter le message, nul ne doit en être tenu responsable autres que les auteurs de ces lignes. Tout amalgame serait regrettable de la part de certains lecteurs.
  
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  Les propos peuvent toujours être démentis par les personnes en désaccord avec eux. Nous ne prétendons encore une fois que parler au nom du groupe que nous avons constitué par affinité de pensée et par le ras- le- bol que peut provoquer pour nous certaines pratiques institutionnelles.
  
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  Toutefois, le site TSF Actifs et qui plus est son forum nous paraissent être des plateaux d'expression libre et il nous semble important que cela puisse le rester. Même si nous reconnaissons avoir outre-passé certaines limites dans ce fameux message dont nous nous excusons et prenons note pour l'avenir.
  
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  Enfin, nous tenons à exprimer notre solidarité envers la Promotion C2009 qui vit aujourd'hui des journées difficiles et notamment aux quelques personnes sur le carreau présageant des départs difficiles au mois de septembre pour les prochains départs. Et regrettons toujours le peu de compréhension que cela semble provoquer chez certains.
  
  
  
  
  
  Avec toutes nos excuses si certaines personnes se sont sentis pris à défaut par notre lettre mais nous tenons à dénoncer à l'avenir les pratiques institutionnelles qui ne nous paraissent peu claires d'où l'anonymat.
  
  
  
  Courage à tous.
  
  Pour que l'expression reste libre...
  

Disons que nous sommes à la limite basse de la
diffamation. Certains groupes utilisent ce genre de méthodes (je pense
aux mails envoyés par l'organisation RESF (Réseau Education Sans
Frontière) qui nome les personnes responsables, donne leurs coordonnées
et incite à faire pression sur eux.


Sauf que là, il s'agit de partenaires dont la position personnelle est
(j'ai cru comprendre) de soutenir les étudiants. Faut il mener des
étudiants dans le mur, faire une année nulle pour revendiquer une
cause?


Un responsable de formation a le devoir
de mettre tous en œuvre pour que les étudiants puissent passer conduire
leurs études de la meilleure manière qui soit. Il serait donc en
contradiction complète avec sa tache et sa mission s'il ne mettait pas
un certain nombre de moyens pour que les stages puissent se dérouler.


Donc s'attaquer à un partenaire de cette manière aussi basse est très
contestable, d'autant qu'il y a matière à engager quelques poursuites
judiciaires (qu'elles aboutissent est une autre histoire)

Au fait pour supprimer ou modifier votre message, il existe un petit bouton "éditer" situé en haut de votre message, à gauche. Vous pourrez le modifier vous même à loisir!

En tant qu'administrateur ce qui m'inquiète le plus ce sont les reombées pour le forum lui-même. J'en ai fait part à l'auteur lui même. Si il est demandé par une personne intéressée par ce post de modifier ce message, les administrateurs du forum ne s'y opposeront pas. Difficile de trouver un compromis entre libre expression et limites judiciaires.

Toutefois, le respect des parties doit se faire entre tous les partenaires et locuteurs pour éviter des réactions en chaîne sur (et contre) le forum. Merci.

En tant que modératrice de cette section, j'ai choisit de supprimer les noms des personnes qui apparaissent. Cela pour une raison majeure:
- Les propos sont diffamatoires et qu'ils aient été écrits sur un forum internet, même libre d'expression, ne leur enlève pas ce caractère répréhensible.

D'autres raisons viennent s'y ajouter, pour ma part perso: l'amalgame fait avec la pensée de chacun à l'intérieur du CRAETS est préjudiciable à notre mouvement, d'autant plus aux élèves de l'école citée. De plus, ce n'est nullement un avis partagé et je pense que cette minorité l'est réellement. Enfin, afin de suivre la voie que m'ont ouverte les administratrices du site tremplin, j'ai choisit de gérer ce problème comme elles l'ont fait: en gardant intact le message mais en effacant les noms.

J'en suis désolée pour le(s) auteur(s), mais je pense qu'il(s) comprendra(ont)

En espérant avoir fait le bon choix...